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Oui voilà, ça faisait longtemps. Mais j'ai eu, dans le désordre et de façon non exhaustive : du travail, des soirées, des gueules de bois, des vacances, des voyages en avion, des passages à vides, des rédactions en retard, des articles passionnants à écrire, des exercices pratiques de contre-terrorisme, des chutes à ski, des moments perdus, des cocktails chez l'ambassadeur, de grands moments de bravoure, des soirées en famille.
J'estime donc que c'est une justification bien suffisante pour, quoi, un mois et demi d'inactivité.
Mais recontextualisons. Je vous avais laissés sans nouvelles à la fin du mois de novembre, alors que je croulais sous le boulot pour la fac ou pour le nouveau petit hobby que je me suis dégotté en tant que rédacteur pour un site internet qui ouvrira ses portes en février. Après des pages et des pages de travail et des examens tentés majoritairement au talent, je suis finalement rentré fouler les terrains de chasse de mes ancêtres à la fin du mois de décembre, fuyant un Vilnius toujours plus déprimant et pluvieux.
Mes vacances se sont très bien passées, merci pour elles.
Par contre il est temps de penser à rentrer au bercail, dans les lointaines brumes de l'Est. Et comme j'ai encore un peu de vacances, pourquoi ne pas faire quelques détours ? J'ai donc accepté le petit roadtrip proposé par une de mes amies qui rentrait sur Vilnius, consistant en plusieurs étapes via Varsovie, Cracovie, et Tallinn. Après un passage rapide sur Paris en début de semaine, j'ai retrouvé mon amie et sauté dans un avion mercredi 15, direction Varsovie.
Le vol s'est passé sans histoire. L'atterrissage, par contre, a été assez mouvementé, puisque si l'hiver en France est très chaud, j'ai atterri en pleine tempète de neige sur Varsovie ! Dans ces conditions, on se prends à espérer que les compagnies low-cost ne fassent pas tant d'économies que ça sur le contenu des réservoirs de leurs appareils, vu que l'on a tourné pendant une heure de plus que prévu... Heureusement, au bout de deux ou trois passages le pilote a finalement réussi à poser son engin, sous un tonnerre d'applaudissements. A peine descendu de l'avion, le blizzard nous a accueilli a grandes baffes dans la gueule. Heureusement que j'avais gardé mes gants et mon bonnet, bien que je ne m'en soit pas servi de mes vacances ! C'est aussi l'occasion de se rassurer en constatant que malgré un hiver à plus de dix degrés celsius, ma résistance au froid durement acquise n'a pas totalement disparue.
Le temps de passer les formalités, de quitter l'aéroport et de nous rendre à notre hostel, il fait déjà nuit. Une chose qui ne me manquait pas, c'est bien la nuit qui tombe à 16h30... On se perds plusieurs fois avant de tomber sur notre auberge de jeunesse, près du Monument Copernic. Elle est économique, propre et très confortable (pour les intéressés, il s'agit de l'hostel Helvetia, que je recommande). L'hostel est loin d'être blindé et on a le dortoir pour nous tout seuls, chance.
Je n'ai pas trop le temps de faire des longs articles ces temps ci, donc je compléterai au fur et à mesure que ça viendra, quand je pourrais me poser.
La suite au prochain épisode !